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Grèce : la victoire de l’austérité
08/07/2010 18:38
Comment la rigueur s’est imposée
Alors que notre ministre de l’économie n’a pas craint le ridicule en parlant de « rilance », contraction aussi ridicule que maladroite de rigueur et relance, les Grecs vont au bout de la politique annoncée ce printemps. Alors que beaucoup pensaient que la population ne suivrait pas, même s’il y a des protestations, il faut constater que le gouvernement a obtenu des résultats assez spectaculaires. Le déficit budgétaire a baissé de 41.6%, de 19,7 à 11,45 milliards d’euros.
La potion amère « fonctionne » si l’on considère que les recettes augmentent, que les dépenses diminuent et que la population accepte. Mais ce que cet article oublie de dire, c’est que le PIB devrait reculer de 4% cette année, et encore pareil l’année d’après, que le chômage touche officiellement 11.6% de la population et que l’inflation dépasse 5%, ce qui, avec les baisses de salaire, se traduit par une baisse brutale et sauvage du pouvoir d’achat de la population.
Des conséquences multiples
Le respect du plan de marche extrêmement sévère imposé par Bruxelles et le FMI va avoir beaucoup de conséquences. Tout d’abord, cela devrait faciliter la poursuite de cette politique. En effet, en seulement un an, la Grèce parvient à faire plus de la moitié du chemin entre les 14% de déficit de 2009 et l’objectif de 2013. Athènes démontre qu’il est possible de faire beaucoup en peu de temps, fût-ce au prix de conséquences sociales redoutables.
Mais les résultats de la Grèce pourraient bien rapidement mettre de la pression sur d’autres pays européens. En effet, si le déficit d’Athènes tombe à 8%, que va-t-il se passer pour l’Espagne, dont le déficit annoncé sur cette année est de 9.9% et… pour la France, à 8.4%. En effet, les marchés ne vont pas longtemps demander qu’un peu plus de 3% de rendements à Paris et plus de 10% à une Grèce dont le déficit serait inférieur à celui de notre pays…
Laurent Pinsolle
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Le «Premier cercle», enquête sur les richissimes donateurs de l’UMP
08/07/2010 18:31
Le «Premier cercle», enquête sur les richissimes donateurs de l’UMP
«C’est pas cher et ils apprécient.» Dans les enregistrements pirates des conversations entre Liliane Bettencourt et son gestionnaire de fortune, Patrice de Maistre, la formule revient en boucle. C’est ce dernier qui use de l’expression pour expliquer à la milliardaire les raisons pour lesquelles elle doit signer ce qu’il présente comme trois chèques, le premier au profit de Valérie Pécresse, à l’époque tête de liste de l’UMP aux élections régionales, le deuxième au profit d’Eric Woerth et le troisième au profit de Nicolas Sarkozy.
«C’est pas cher et ils apprécient.» Sans doute la formule résume-t-elle aussi l’état d’esprit de quelques très grandes fortunes françaises qui ont pris l’habitude de verser leur dîme à l’UMP au travers d’une structure qui joue, dans les coulisses du pouvoir et des milieux des affaires, un rôle clef: le «Premier cercle» des donateurs.
Car c’est l’autre onde de choc de l’affaire Woerth-Bettencourt: elle permet de comprendre que les relations entre Nicolas Sarkozy et les milieux des très grandes fortunes françaises ne se réduisent pas à ce qu’avait pu suggérer la célèbre soirée du Fouquet’s, le 6 mai 2007, au soir du second tour de l’élection présidentielle – une fête à laquelle n’avaient été conviés que les PDG-propriétaires les plus puissants, de Bernard Arnault jusqu’à Martin Bouygues, en passant par Vincent Bolloré, Albert Frère ou encore Paul Desmarais.
Non, les réseaux sarkozystes sont beaucoup plus amples que cela. Et surtout beaucoup mieux organisés qu’on ne pouvait le penser. Le «Premier cercle» est une organisation discrète, mais très efficace, qui rassemble le gotha de la très grande bourgeoisie et de la noblesse. Un organisme hybride, sorte de Rotary réservé pour les ultra-riches, qui tient des assemblées périodiques dans les hôtels très chic mais aussi des dîners privés plus confidentiels dans les hôtels particuliers de l’un ou l’autre de ces richissimes donateurs.
L’histoire commence à la fin de 2004, quand Nicolas Sarkozy, après avoir pris à la hussarde les commandes de l’UMP pour en devenir le président, commence à réfléchir à l’organisation du mouvement, dans la perspective de l’élection présidentielle. Celui qui est en passe de devenir le champion de la droite le sait: l’argent est souvent le nerf de la guerre. Et dans l’échelle de ses valeurs personnelles, c’est le critère absolu de la réussite.
C’est donc lui qui pense à organiser au sein de son parti une structure dédiée à la collecte de l’argent auprès des plus grandes fortunes, sur le modèle des «Charity dinners» qui ont prospéré aux Etats-Unis. Cette idée, il en confie la mise en œuvre à Eric Woerth, le seul proche d’Alain Juppé qu’il garde auprès de lui, et qui est le trésorier de l’UMP, ainsi qu’à une militante, Valérie Hoffenberg.
Valérie Hoffenberg deviendra conseillère de Paris et, par une décision de Nicolas Sarkozy, représentante spéciale de la France pour la dimension économique, culturelle, commerciale, éducative et environnementale du processus de paix au Proche-Orient. Elle est aussi la présidente du bureau français de l’American Jewish Committee (AJC) et militante active de Génération France, le club de Jean-François Copé.
Laurent Mauduit
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C'était De Gaulle
07/07/2010 19:49
C'était De Gaulle
d'Alain Peyrefitte
Broché: 1954 pages
Editeur : Gallimard (24 février 2002)
Collection : Quarto
Langue : Français
ISBN-10: 2070765067
ISBN-13: 978-2070765065
Quatrième de couverture
Alain Peyrefitte a eu, entre 1959 et 1969, quelque 300 entretiens en tête à tête avec le général de Gaulle. Auxquels s'ajoutent les conseils des ministres, les conseils restreints, les rencontres avec des chefs d'État oie de gouvernement étrangers.
Pendant toute cette période, il a pris des notes au jour le jour, avec l'accord du Général. Ces notes, ce sont essentiellement les propos tenus par le Général, scrupuleusement recueillis, dans l'intention de les soustraire à l'oubli, en respectant non seulement leur teneur, mais aussi le style et le ton des dialogues. La transcription fidèle de ces notes, classées thématiquement pour la publication, produit un effet saisissant: le lecteur voit surgir et retrouve dans toute l'intensité de sa présence le personnage exceptionnel que fut de Gaulle.
Peyrefitte nous introduit dans l'intimité du Général que nous écoutons penser tout haut. C'est un de Gaulle en liberté, qui va beaucoup plus loin que dans ses textes officiels et s'exprime avec une familiarité et une franchise surprenantes.
Par la richesse et la diversité des révélations qu'il apporte, et le portrait intellectuel et moral qui s'en dégage, ce volume constitue un témoignage capital sur celui qui compte parmi les derniers héros et les grands mythes de l'histoire nationale.
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« Sois pro-américain ou tais toi ! »
07/07/2010 19:43
Morin sanctionne Desportes : « Sois pro-américain ou tais toi ! »
Jacques Sapir - Economiste, Marianne2.fr
Une dépêche d’agence nous apprenait tard dans la soirée de vendredi que le ministre de la Défense avait engagé une procédure disciplinaire contre le général Vincent Desportes, responsable du CID (le Collège Interarmées de Défense ou ancienne « École de Guerre ») pour sa tribune libre publiée dans un quotidien du soir sur la stratégie suivie en Afghanistan.
Le général Desportes ne prenait pas position sur la guerre elle-même ni sur les buts de guerre, qu’il soutient. Il ne prenait pas position sur la stratégie française non plus. Il questionnait la stratégie américaine, ou plus exactement son ambivalence qui aboutit à une absence. Il ne faisait que remarquer, et souligner, les hésitations du président Obama. Les positions affirmées dans cette tribune ne font que traduire le sentiment d’une très large partie de l’Armée.
On peut penser ce que l’on veut de la tribune du général Desportes. Reconnaissons lui le mérite insigne d’ouvrir un débat qui est plus que nécessaire au vu de la tournure des opérations en Afghanistan. Il faut ici signaler qu’il est dans la vocation même du CID de mener de tels débats. Le général Desportes était dans sa mission et dans son droit quand il a écrit cette tribune, qui était légitime.
La décision du ministre de la Défense est inique. Elle est aussi scandaleuse et stupide.
Elle est scandaleuse parce qu’elle revient à sanctionner l’un des plus brillants cerveaux de l’Armée française non pas pour avoir critiqué ses autorités politiques mais celles d’un autre pays. Il faut noter qu’aux Etats-Unis ce type d’article, de la part d’officiers d’active, est monnaie courante. Va-t-on alors se donner le ridicule de sanctionner en France ce qui est passé dans les mœurs outre-atlantique ? Ira-t-on jusqu’au comble du ridicule en sanctionnant un officier supérieur non pour avoir critiqué sa propre hiérarchie mais celle d’un autre pays ?
Quand le général Petraeus qualifie de très sérieuse la situation en Afghanistan, ne critique-t-il pas, lui aussi, du moins implicitement, la stratégie qui a été menée depuis des années ?
Le général Desportes n’est pas un factieux, mais un homme qui fait ce pourquoi il a été nommé à son poste. Venir le lui reprocher aujourd’hui serait donc un scandale.
Au-delà c’est une action d’une profonde et insigne stupidité. Un débat sur la stratégie de l’Otan en Afghanistan est à l’évidence nécessaire. Peut-être convient-il de le rappeler à certaines personnes, mais dans ce pays des femmes et des hommes meurent chaque jour, les uns civils, victimes d’attentats, de représailles ou des tirs fratricides, et les autres militaires, dans des embuscades, tués ou mutilés par des mines et des engins piégés. Ces morts et ces souffrances sont peut-être nécessaires, mais il faut dire à ce moment pourquoi et définir la meilleure possible des stratégies applicables. La guerre n’est jamais un jeu dans lequel on engage une nation impunément.
Aujourd’hui, avec la montée des pertes militaires, mais aussi des pertes civiles qu’impliquent les bombardements de l’Otan, il est clair que la stratégie élaborée à Washington ne fonctionne pas. Toute tentative pour réprimer et supprimer le débat sur ces questions ne peut que nous enfermer dans une stratégie perdante. Le comportement de bunker que les mesures contre le Général Desportes révèlent nous renvoient à ce vieil aphorisme militaire « dans le béton les plus cons ! ».
En fait, ces mesures posent un autre problème. Peut-on en France critiquer les États-Unis depuis que nous avons réintégré l’organisation intégrée militaire de l’Otan ? Si telle était la raison cachée des mesures visant le Général Desportes, et avant lui d’autres officiers supérieurs moins connus, alors cela signifierait que notre alignement n’est autre qu’un asservissement.
La sanction dont le général Vincent Desportes est menacée est donc porteuse d’un problème grave pour le fonctionnement de notre démocratie. Elle témoigne de la déliquescence de ce gouvernement.
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Alain Joyandet et Christian Blanc bientôt députés ?
07/07/2010 11:34
Petit rappel historique
Déjà, sous la Quatrième République, les ministres pouvaient retrouver automatiquement leur siège de député quand ils quittaient le gouvernement. Cette automaticité jouait sans doute un rôle dans l’instabilité ministérielle de l’époque (outre celui, majeur, du mode de scrutin proportionnel). En effet, en retrouvant automatiquement son siège de député, un ministre avait moins d’intérêt à promouvoir la stabilité gouvernementale et pouvait rompre à tout moment la solidarité ministérielle.
En arrivant au pouvoir et en faisant rédiger la Cinquième République, le Général de Gaulle est revenu sur cette règle et a logiquement imposé aux anciens ministres de repasser devant le suffrage universel pour retrouver leur siège. Ceci soude l’action des ministres et impose une plus grande solidarité. Ainsi, les électeurs peuvent également émettre un jugement sur l’action du ministre si celui-ci revient vers eux pour retrouver son siège.
La République Sarkozyste
Malheureusement, Nicolas Sarkozy a remis en cause cet acquis de la cinquième République et est revenu aux pratiques de la Quatrième. Cela facilitera sans doute la tâche des deux anciens secrétaires d’Etat car on doute qu’ils parviendraient à se faire ré-élire de nouveau dans un tel contexte s’ils le souhaitaient. La campagne électorale serait sans doute féroce et on imagine que les cigares, jet et permis de construire en feraient partie... Mais la nouvelle règle les en protège.
Et c’est bien pour cela que cette loi n’est pas juste. Il s’agit d’un filet de sécurité pour les plus mauvais. Un bon ministre n’aurait pas de problème pour se faire réélire. La réforme voulue par Nicolas Sarkozy est une forme de prime aux plus mauvais, à ceux qui quittent le gouvernement sur un scandale ou une réforme ratée. Le président, qui voulait remettre le mérite au cœur de tout, se retrouver à récompenser la médiocrité plutôt que le bon travail. Un nouveau coup de canif dans le contrat de 2007.
Heureusement, il est possible que la pression médiatique ne leur permette pas de retrouver leur siège. Mais avec Nicolas Sarkozy, on ne sait jamais. Il est bien possible qu’on nous annonce un jour en catimini leur retour à l’Assemblée Nationale. Cela ne fera qu’un scandale de plus…
Laurent Pinsolle
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